Edito du 8 octobre 2021
L’actualité de la semaine passée aura été marquée par le Congrès HLM, moment choisi par le Pouvoir, Premier ministre en tête, pour caresser les acteurs du Logement dans le sens du poil.
Ses annonces, comme suite attendue de la première partie du rapport de la commission Rebsamen, ne vont pas révolutionner le contexte et arrivent bien tard, de l’avis quasi unanime.
Ce congrès, c’est une de ses fonctions, est aussi – voire surtout – une grande réunion de famille(s) comme le note le patron de la Caisse des dépôts qui y est un peu chez lui. Et après le report de la manifestation 2020 et les longs mois de la crise sanitaire, cette occasion de rencontres et de « vrais » contacts semble bien avoir constitué le principal moteur de ce 81ème congrès. La nouvelle présidente, Emmanuelle Cosse, a « fait le job » nous disent les congressistes, et ses discours et interventions – tonalité et contenu – ont été appréciés par le monde HLM. Mais aucun sujet qui pourrait fâcher n’a vraiment été abordé, que ce soit sur les regroupements d’organismes ou sur la réorganisation de l’institution. Pourtant, bien des « patrons » du secteur déclarent en privé leur inquiétude de l’avenir incertain (lié à l’échéance présidentielle, mais pas que) et en particulier déplorent l’incapacité, selon eux, du Mouvement HLM à se réformer et surtout à proposer. Tout en notant la formidable vigueur des initiatives de terrain qui contrastent tant, affirment les mêmes, avec leur institution… Un peu ce que disait l’ancien ministre Jean-Louis Borloo à la tribune, non ?
Plus d’information(s) dans notre petit numéro spécial « 81ème congrès HLM » qui est en préparation.
Guy Lemée